Le chercheur doit suivre un Maître parfait capable de le guider à la voie d'Allah, Tout-Puissant et Exalted, et
pour lui éclairer le chemin jusqu'à ce qu'il atteigne l'état
d'annihilation. Le chercheur doit donner son serment et sa promesse
à son guide, d'apprendre de lui comment abandonner ses mauvaises manières
et s'élever à une meilleure la conduite afin d'atteindre la
connaissance parfaite de la Spiritualité.
La signification de l'initiayion et ses conditions ont
été mentionnées dans le Saint Coran, dans la Sounnah du prophète
et dans la vie des compagnons.
1. Dans le verset 10 de la Sourate al-Fath,
"Ceux qui te prêtent serment d'allégeance ne font que prêter serment à Allah :
la main d'Allah est au-dessus de leurs mains. Quiconque viole le serment, ne le viole
qu'à son propre détriment; et quiconque remplit son engagement envers Allah,
Il lui apportera bientôt une énorme récompense. " [ 48:10 ]
2. Dans le verset 91 de la Sourate an-Nahl,
"Soyez fidèles au pacte d'Allah après l'avoir contracté et ne violez pas vos serments
après les avoir solennellement prêtés et avoir pris Allah comme garant
[de votre bonne foi]. Vraiment Allah sait ce que vous faites ! " [ 16:91 ]
3. Dans le verset 34 de la Sourate al-Isra ',
" Et remplissez l'engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements." [ 17:34 ]
Nous voyons que le Coran encourage les gens à donner leur
serment et à garder leur serment au prophète (s), qui les mène à
la présence d'Allah, Le Tout-Puissant et l'Exalted. Ce
déclenchement a été fait dans le temps du prophète (s) et après
la période du prophète (s).
Selon la Sounnah du prophète (s), le serment a été pris des
hommes, en groupe, ou comme individus; des femmes, en tant que
groupe ou comme individus, et même des enfants. Bukhari et muslim
relatent que cOubada ibn as-Samit
a dit, " le prophète (s) a dit, ' Donnez-moi votre
engagement et votre serment de ne rien associer à Allah, de ne
pas voler, de ne pas commettre l'adultère, de ne pas tuer
vos enfants, de ne pas calomnier, de ne pas tomber dans le
péché; et qui garde sa promesse, alors sa récompense est d'Allah,
le Tout-Puissant et l'Exalté. ' Et alors nous avons donné notre
engagement au prophète (s) et notre serment.
Le prophète (s) avait l'habitude de donner l'initiation
( bay'ah ) à toutes les personnes et les a invités
à la prendre. Bukhari et muslim ont relaté dans leurs livres
que 'Abdullah ibn 'Oumar a dit, "quand nous avons
donné notre gage au Prophète (s) d'écouter et d'obéir, le Prophète
(s) avait l'habitude de dire, ' à la limite de ce que vous pouvez porter. '
L'initiation des femmes
Le prophète (s) a donné la baya'h aux femmes de nombreuses
fois. Il est relaté par Imam Ahmad dans
Musnad que Salma bint Qays a dit,
"je suis venu au Prophète (s) avec beaucoup de gens des Ansars,
et nous lui avons donné notre bay'ah, notre engagement que nous
n'associerions rien à Allah, nous ne volerions pas, nous
ne commettrions pas l'adultère, nous ne tuerions pas nos enfants,
nous ne calomnierions pas et nous ne désobéirions pas. Nous lui
avons donné notre bay`at et nous sommes partis.
Initiation des enfants
Le Prophète (s), selon les livres de Nisa'i et de Tirmidhi a
donné l'initiation à Oumayymah bint Rouqiyyah. Il a été
relaté par Tabarani que Izza bint Khayyil a pris l'initiation
du Prophète (s) quand il n'avait pas encore sept
ans. Il a été également relaté par Tabarani dans un hadith
authentique que le Prophète (s) a donné la baycah
à al-Hasan, al-Houssein, cAbdoullah ibn cAbbas
et cAbdoullah ibn Jacfar quand ils avaient 7 ans.
Les compagnons du Prophète (s) ont donné la bay'ah
aux khalifes du Prophète (s) après son
départ. Il est relaté par les livres de Sirah des Sahhaba que
les Sahaba ont donné la bay'ah à Abou Bakr as-Siddiq, à
cOumar ibn Khattab à cOuthmane Ibn cAffan, cAli, à Mucawiya
, et à tous les khalifes qui sont venus plus
tard, car ils l'avaient donné au Prophète (s).
Le prophète (s) a dit dans un hadith rapporté par
Abou Dawoud et Ahmad, " celui qui imite un groupe de personnes
sera d'eux." Ainsi les héritiers des maîtres des Ordres
Soufi, particulièrement la l'ordre Soufi Naqshbandi , ont hérité
de l'initiation à chaque siècle. Comme c'était une
obligation du temps du Prophète, du temps des Sahaba, du temps
des Tabi cin et Tabic at-Tabicin
, et du temps des Oumayyads, Abbasides, Seljoukides, et Ottomans
, ainsi c'est également une obligation de donner notre
bay'ah à un guide parfait, qui nous guidera
à la voie de Allah, Tout-Puissant et Exalté. Et qui est meilleur
guide que les maîtres Soufi qui sont les héritiers du Prophète (s)
et les héritiers de la Présence divine?
Le Savant Aboul Asan c Ali Nadwi
a écrit dans son livre Rijal al-Fikr wa-d-Dacwah ,
page 253, " Abdoul Qadir Jilani, le Ghawth des ordres Soufi,
Cheikh Muhiyideen ibn c Arabi et tous les maîtres de
la chaîne d'or de la Naqshbandi, ont ouvert la porte de l'initiation
aussi au large que possible, pour que chaque individu qui a la bonne
et vraie croyance, trouve quelque chose qui sera de valeur pour lui
spirituellement, et pour que tout le monde renouvelle sa bay'ah
avec Allah, Tout-Puissant et Exalté. Ces maîtres Soufi de la chaîne
d'or de la Naqshbandi et de tout les ordres Soufi ont élevé
leurs disciples à la station de le Vérité, afin de réaliser la
responsabilité de leur initiation et de renouveler leur foi.
Ainsi nous voyons que c'est un facteur important dans chaque
ordre Soufi de prendre l'initiation (bay'ah) avec le Cheikh, afin
que nous puission être sanctifiés et élevés
jusqu' à la présence divine. Ces guides sont les raviveurs de chaque
siècle, pour relier nos coeurs au coeur du Prophète (s), qui à son
tour relie nos coeurs à la Présence Divine. Ces guides sont la
balise de la lumière du Prophète (s) et la lumière de la Présence
Divine et ils sont les véritables exemples à suivre pour toutes les
nations.
Cliquez sur les mains pour entendre la Bay'a (
Serment de loyauté) à l'Ordre Naqshbandi avec Cheikh Hisham Kabbani
Nasreddin Hodja had visited a town for some personal business. Hodja was walking quietly along the road when somebody gave him a violent blow on the back of the neck. He looked behind him, and saw a young man whom he had never seen before.
- How dare you hit me like that! shouted Hodja.
- Sorry, in appearance from behind, you resemble someone I hate.said the young man.
He thought Hodja was making a lot of noise about nothing.
- I dont't think so! replied Hodja with pain on his neck
This insult made Hodja even angrier, of course, and he at once arranged for the young man to be brought before a judge. There was nothing for the young man to do but to appear before the court. Now, the judge who heard the case was a friend of the young man's father, and, although he pretended to be quite fair, he was thinking how he could avoid punishing the young man while at the same time not appearing unjust. Finally the judge said to Hodja:
- I understand your feelings in this matter very well. Would you be satisfied if I let you hit the young man as he hit you?
But Hodja said he would not be. The young man had insulted him and should be properly punished.
- Well, then, said the judge to the young man, I order you to pay ten liras to Hodja.
Ten liras was very little for such a crime, but the young man did not have it with him, so the judge allowed him to go and get it.
Hodja waited for him to return with the money. He waited an hour, he waited two hours, while the judge attended to other business.
When it was nearly time for the court to close, Hodja chose a moment when the judge was especially busy, came up quietly behind him and hit him hard on the back of the neck. Then Hodja said to him:
- I am sorry, but I can't wait any longer, I got lots of business to do. Since the price of a hit on the neck is ten liras you may receive that money instead of me. When the young man comes back, tell him that I have passed my right to the ten liras on to you. You look like familiar with this kind of compensation, don't you?